Pour chaque lycéen, c’est toujours le même cheminement. Vient d’abord le choix de la filière vers laquelle on décidera de se tourner qui sera déjà une décision importante dans la construction de son parcours formatif, puis l’année de première avec les premières épreuves du baccalauréat et enfin l’année de terminale avec le passage de l’examen final. Une dernière ligne droite qui est bien souvent source de stress et de pressions pour les futurs bacheliers, mais qui est l’inventeur du baccalauréat et comment est née cette idée ? Coup d’oeil sur l’inventeur du baccalauréat et son histoire !
Qui est l’inventeur du baccalauréat ?
Il est très difficile de cibler l’inventeur du baccalauréat, car son invention ne date pas d’hier. En effet, c’est au Moyen-Âge que le baccalauréat a fait son apparition à l’université de Paris. On peut ainsi considérer cette université comme inventeur du baccalauréat. Son nom lui vient d’ailleurs de l’ancien français « bacheler » et du latin médiéval « baccalarius » qui signifie « jeune homme qui aspire à devenir chevalier ». À l’époque, le baccalauréat est la première étape à l’issue d’une formation en art, en médecine, en droit et en théologie avant que les étudiants puissent passer une licence qui leur permettra d’enseigner. D’ailleurs, seulement les hommes étaient autorisés à étudier à l’époque, l’inventeur du baccalauréat est donc certainement masculin.
Avec la Révolution française et la suppression des universités, le baccalauréat vient alors à disparaître pour un temps jusqu’à faire sa réapparition en 1808 grâce à Napoléon 1er pour les disciplines de sciences, de lettres, de droit, de médecine et de théologie. D’ailleurs, le décret du 17 mars 1808 permet enfin d’en fixer les règles. En 1830, c’est la première fois que la distinction entre lettres et sciences sera faite et c’est aussi la première fois qu’une épreuve écrite sera inclus lors de l’examen. Les mentions « bien », « assez bien » et « très bien » feront leur apparition dix ans plus tard. Durant de nombreuses années, les règles du jeu ont été amenées à être changées et à évoluer pour finalement arriver à un modèle approchant celui que l’on connaît aujourd’hui dans les années 60.
Le baccalauréat des années 60 à nos jours
C’est en 1965 que le modèle des filières tel qu’on le connaît aujourd’hui a été mis en place avec le bac A (orientée vers les études littéraires, linguistiques et philosophiques, comportant une option arts), le bac B (orientée vers les sciences économiques et sociales et comportant une initiation aux mathématiques pures et appliquées nécessaires à l’étude de ces sciences), le bac C (orientée vers les mathématiques et les sciences physiques), le bac D (orientée vers les sciences de la nature et les mathématiques étudiées en vue de leurs applications) et le bac T qui est la première version du bac technologique. Le bac professionnel sera mis en place en 1985 et les filières simplifiées à L (littéraire), S (scientifique) et ES (économique et social) seront mises en place 1995.
Un modèle qui a quelques détails près a été conservé jusqu’à nos jours, mais les choses sont encore vouées à changer puisque le gouvernement a prévu de mettre en place une réforme de l’organisation du baccalauréat pour les épreuves de 2021. En effet, si les baccalauréats technologiques tels qu’on les connaît aujourd’hui restent quasi semblables, les filières générales vont être bouleversées. Désormais, c’est une seule filière générale unique vers laquelle seront orientés les élèves et ils auront la possibilité de choisir trois matières qui seront leurs « spécialités ». Le passage de l’examen sera lui aussi proposé différemment à partir de 2021.
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